Supervisions institutionnelles

Supervisions institutionnellesEn ce moment, votre équipe connaît des difficultés : vous ne savez plus comment communiquer avec les parents des bénéficiaires de votre institution, le nouveau Règlement D’ordre Intérieur n’est pas bien compris par certains membres de l’équipe ou ils n’arrivent pas bien à le mettre en pratique, il y a des conflits à plusieurs niveaux de la hiérarchie, ou encore vous ne savez plus si vos méthodologies sont en adéquation avec les valeurs de votre institutions. Peut-être le temps est venu pour votre équipe de prendre le temps de réfléchir sur son fonctionnement par le biais de supervisions institutionnelles ?

Dans cette grande salle sans glace, chacun d’entre nous devient le miroir des autres. [La chambre des officiers – Marc Dugain ]

Pour vous aider à répondre à ce type de questions, je vous propose des supervisions institutionnelles selon cinq axes :

  1. Un travail sur l’identité professionnelle de votre équipe et la cohérence d’équipe : Manque de moyen, manque de formation, manque de reconnaissance sociale, cadre de travail peu clair,… Souvent les personnes travaillant dans le social ont des difficultés avec leur identité professionnelle et cela se ressent aussi sur l’ambiance d’équipe. Au travers d’activités d’empowerment ludiques, votre équipe apprendra à resserrer ses liens et vos collaborateurs découvrirons leurs ressources et valeurs.
  1. Un travail sur les règles explicites et implicites de votre équipe et institution : Pour bien jouer à un jeu, il faut que chacun des joueurs connaissent les règles, les comprennent et les acceptent. Parfois dans une institution, toutes les règles ne sont pas énoncées clairement. il peut aussi arriver que certaines règles « officieuses » contredissent les règles officielles ou que des règles venues du passé continues à hanter et à paralyser l’institution. Afin d’éviter ces pièges, j’irais à la rencontre du passé et du mythe fondateur de votre institution. Et à l’aide d’outils variés et ludiques, nous mettrons à jour cet ensemble de règles et nous réfléchirons ensemble sur ce qui doit être modifier dans ce mythe pour coller au réalités actuelles ou on contraire ce qui doit rester inchangé et affiché clairement.

Caricature supervision

 

  1. La découverte de vos valeurs et la question de l’adéquation de vos méthodes avec ces valeurs : La découverte du mythe fondateur débouchera aussi sur la découverte des valeurs de votre instituions. Sans le vouloir et avec l’effet du temps, il peut arriver que certaines pratiques ou méthodes d’intervention contredise ces valeurs. Cela débouche souvent sur un mal-être. Dans mes supervisions institutionnelles, à l’aide d’outils d’analyses de pratiques, je vous aiderai à répondre à cette question : Quand je fais x au lieu de y, que me pousse-t-il à faire ce choix et est-ce je poursuis bien l’objectif que je me suis fixé en le faisant ?
  1. Un endroit pour réfléchir sur vos situations-problèmes et tenter de nouvelles choses : Travailler avec l’humain, c’est être confronté à la souffrance humaine, c’est voir et entendre des choses qui nous heurtent, qui nous blessent, c’est être confronté à des comportements qui nous agacent parfois. On est parfois bousculé dans nos propres valeurs, dans nos propres croyances. Sans être vraiment conscient, on se sent alors attaqué et menacé de notre identité par l’Autre. Il est alors important d’avoir un endroit pour le débriefing, pour pouvoir évacuer des émotions négatives afin d’éviter que cela déborde et comprendre leur origine. A cet égard, apprendre à analyser les comportements pour ce qu’ils sont – des comportements qui peuvent avoir des origines multiples – est une bonne chose. J’irais encore plus loin avec vous : je vous donnerais des clés pour avoir un autre regard sur les comportements de vos bénéficiaires et je vous inviterais à réfléchir à d’autres réponses possibles. Parfois, je me permettrai de suggérer des pistes d’intervention issue de mon expérience clinique. Mais uniquement dans le but d’ouvrir les perspectives. Car il n’y a jamais un seul type d’intervention qui soit le bon.
  1. Une attention particulière aux risques de burn-out et d’usure de compassion : trop de charge de travail, manque de personnel, bénéficiaires irrespectueux, parents difficiles,… Ce sont là des réalités que toutes les institutions qui travaillent dans la relation humaine connaissaient avec plus ou moins d’intensité… Apprendre à se connaître et se protéger, à se créer de petits rituels, à segmenter ces ses tâches, à ne pas prendre le travail à la maison,… Ce sont là quelques unes des pistes que je donnerai à vos collaborateurs afin de prévenir les risques de burnout, et d’usure de la compassion.

Pour me résumer, mes supervisions institutionnelles proposent à votre équipe des clés pour mieux se comprendre : son histoire, ses règles et ses valeurs. Vous pourriez ainsi agir plus librement et en accord avec vos valeurs au service de vos bénéficiaires.

Outils utilisés dans les supervisions institutionnelles

  • Outils issus des thérapies systémiques et des dynamiques de groupe (ex : le Blason).
  • Techniques issues des thérapies brèves orientées solution et de la psychologie positive : développement de l’autodétermination et des capacités auto-thérapeutiques des personnes.
  • Le jeu « Motus, des images pour le dire », réalisé et diffusé par l’ASBL Le Grain.
  • La technique de l’auto-louange par Marie Millis.

Modalités pratiques et tarification des supervisions institutionnelles.

Travailler avec les institutions et l’humain demande du temps. Créer une relation de confiance entre vous et moi aussi.

C’est pour cela que je vous propose de nous rencontrer entre 5 à 8 fois durant deux heures.

Je peux me déplacer dans institution du moment qu’elle est accessible à mon fauteuil roulant électrique.

Mon tarif horaire est de 75 € (+ frais de déplacement).

Contactez-moi pour me décrire les difficultés de votre équipe et je vous établerais un devis détaillé.

 

Le pays de l’autre n’est la terre de personne, ni d’un Lui, ni d’un toi, ni d’un moi : il s’ouvre dans l’entre-deux de la rencontre et rien n’en peut garantir les frontières, puisqu’il n’en a pas.  [Serge  Leclerc]